Tous savent qu’Hydro-Québec a la responsabilité de l’entretien des arbres près des fils électriques. Pourtant, toutes sortes de conceptions flottent en l’air et tous n’ont pas l’heure juste quant au partage des responsabilités. Une croyance populaire est que lorsque des élagueurs mandatés par Hydro-Québec viennent faire des travaux pour les fils, ceux-ci sont tenus de faire le reste des travaux gratuitement, comme dégager le stationnement ou la toiture du propriétaire.
À l'arrivée du printemps, les grandes villes du Québec vont devoir investir des millions pour la crise engendrée par l'agrile du frêne. Pour régler le problème, plusieurs villes optent pour l'injection d'un vaccin ou pour l'abattage de ces arbres. Malheureusement, ces solutions ne font qu'alourdir le fardeau fiscal des concitoyens puisque le problème resurgit année après année. Selon les arboriculteurs associés à Arboplus, ces solutions ne font que masquer le problème.
Compte tenu de l’avantage esthétique et écologique d’une arboriculture riche en nuances, il reste à se demander s’il existe des essences d’arbres qui contribuent mieux que d’autres à la santé faunique. La réponse est oui, mais cela doit être évalué en fonction du lieu. Ce sont les essences dites indigènes qui sont les meilleures pour favoriser l’équilibre écologique. Valoriser notre patrimoine naturel par une arboriculture « écosensible », voilà la solution. Avec l’agrile du frêne, lorsqu’il faut couper un arbre, il faut aussi le remplacer. Ce sera l’occasion pour les municipalités, mais aussi pour les consommateurs, d'emprunter la nouvelle voie pour une arboriculture réfléchie, celle qui est de miser sur la diversité et sur la localité.
Avec l’hiver qui se termine, il est temps de penser à l’entretien des arbres. Or, qui dit entretien, dit soin. Qu’est-ce à dire? Expliquons-nous : il existe des manières de traiter les arbres qui devraient être appelés par leurs noms propres, tels que le « massacrage », le dépouillement, la destruction ou encore la défiguration. En effet, que ce soit par ignorance, par mauvaise foi ou par indifférence, des improvisés du domaine de l’élagage font plus de tors que de bien aux arbres.
Il est important de faire des choix intelligents pour la plantation des arbres en milieu urbain en se posant les bonnes questions. Quel arbre, où et pourquoi ? Par exemple, planter un érable argenté en dessous d’une ligne électrique n’est pas le meilleur choix. Celui-ci devra constamment être l’objet d’élagage dans sa partie la plus haute, ce qui nuira à sa santé, et qui, avouons-le, ne sera guère charmant. Il vaudrait mieux utiliser un arbre dont la hauteur maximale n’ira pas atteindre les fils.
Il existe bien des approches par rapport à l'écologie. Celles-ci ont toutes le même objectif : optimiser la nature pour le bien commun d'aujourd'hui et du futur. De manière générale, la population a une conscience grandissante des dangers qui guettent l’équilibre de notre écosystème. Pourtant, il n'est pas rare de voir des gens désengagés face à la problématique. En effet, bien des individus trouvent compliqué d'intégrer dans leur quotidien les différentes pratiques recommandées comme le compost et le recyclage. Peut-être y a-t-il une sorte de distorsion dans la manière dont l'être humain se perçoit en fonction de l’écosystème.
Montréal va dépenser 13 millions de dollars en 2015 pour planter des arbres et combattre l’agrile du frêne qui gagne du terrain. C’est quatre fois plus que l’an dernier. « Quadrupler les sommes pour la foresterie urbaine, je considère ça comme historique et mémorable », affirme Réal Ménard, responsable de l’environnement au comité exécutif. La Ville veut planter 7000 nouveaux arbres. Deux millions de dollars...
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